Et si j'avais les mots qu'il faut pour accrocher les images...
mes vacances-10
Elle s'est approchée.
Elle s'est assise.
Et elle est restée là. ça aurait été bête qu'elle reste seule alors que sa fille et ma soeur jouent ensemble.
Elle est debout à côté de sa fille qui pleure, contre elle.
Alors ma soeur s'approche et la serre dans ses bras... Et éclate en sanglots.
Les larmes qui tremblaient derrière mes paupières depuis bientôt quinze jours sortent, et roulent discrètement sur le haut de mes joues.
Le revers de mon pull marine les essuie très vite. ça gratte. ça pique. Mon coeur se serre, ma gorge aussi.
Elles ressortent, je les essuie encore...
Elles doivent s'en aller.
Alors elle LEUR serre la main.
Puis elle serre la mienne. De sa petite main froide de fumeuse espagnole.
Et elles s'en vont, escortées de ma soeur, en larmes.
Je la regarde s'éloigner dans sa veste de mer rouge trop grande pour elle.
Ma soeur revient après les avoir raccompagnées. Elle me demande de prendre en photo le château de sable en forme de coeur que son amie a fait.
Puis elle écrit son prénom dans le sable... Avec de belles lettres...
-Prends aussi ça en photo. Comme ça je lui enverrai.
J'ai froid. j'attrape un magazine pour ne pas être tentée de faire couler les autres larmes de mon coeur.
Il ne faut pas il ne faut pas il ne faut pas.
"tu r'connais plus la route moi qui n'ai jamais rien su faire, je veux te sortir, de l'hiver..."
Elle s'est assise.
Et elle est restée là. ça aurait été bête qu'elle reste seule alors que sa fille et ma soeur jouent ensemble.
Elle est debout à côté de sa fille qui pleure, contre elle.
Alors ma soeur s'approche et la serre dans ses bras... Et éclate en sanglots.
Les larmes qui tremblaient derrière mes paupières depuis bientôt quinze jours sortent, et roulent discrètement sur le haut de mes joues.
Le revers de mon pull marine les essuie très vite. ça gratte. ça pique. Mon coeur se serre, ma gorge aussi.
Elles ressortent, je les essuie encore...
Elles doivent s'en aller.
Alors elle LEUR serre la main.
Puis elle serre la mienne. De sa petite main froide de fumeuse espagnole.
Et elles s'en vont, escortées de ma soeur, en larmes.
Je la regarde s'éloigner dans sa veste de mer rouge trop grande pour elle.
Ma soeur revient après les avoir raccompagnées. Elle me demande de prendre en photo le château de sable en forme de coeur que son amie a fait.
Puis elle écrit son prénom dans le sable... Avec de belles lettres...
-Prends aussi ça en photo. Comme ça je lui enverrai.
J'ai froid. j'attrape un magazine pour ne pas être tentée de faire couler les autres larmes de mon coeur.
Il ne faut pas il ne faut pas il ne faut pas.
"tu r'connais plus la route moi qui n'ai jamais rien su faire, je veux te sortir, de l'hiver..."
Ecrit par rafaelle-, le Dimanche 28 Août 2005, 17:33 dans la rubrique Quand la lune prend la place....
Commentaires :
passionnee-par-les-reves